Quelques aspects de
la vie au Burkina Faso
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On ne fera pas ici un cours théorique
sur le Burkina Faso, de nombreux sites présentent très bien ce pays.
Par exemple, vous trouverez énormément de données géographiques, politiques, économiques, culturelles….sur le site :
http://kibare.club.fr/proj02a.htm
Ce sont surtout
des premières impressions, transcrites ici suite au premier voyage humanitaire de membres de
notre association en janvier 2005, mais elles se confirment au cours de chaque
voyage (environ une fois par an, des membres de l’association se rendent
bénévolement à Tambaga).
Au sommaire, ce sont donc toujours les
mêmes rubriques, mais nous ajoutons quelques commentaires, et surtout des
photos ! :
Les enfants et l’école :
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Au Burkina Faso, près de la moitié de la population a moins de 15 ans. Avenir de ce pays, les enfants connaissent une situation précaire : au Burkina, l’un des pays les plus pauvres de la planète, la nourriture fait défaut, les conditions sanitaires sont déplorables et les enfants sont les premiers à souffrir de cette situation. Le taux de mortalité infantile est l’un des plus élevés au monde (10,7%).
Le système scolaire est insuffisant
pour assurer l’éducation des jeunes : très peu d’enfants sont scolarisés.
Les familles sont trop pauvres pour
envoyer leurs enfants à l’école.
En milieu rural, comme à Tambaga, le taux de scolarisation est encore plus faible à cause des distances à parcourir à pied pour se rendre à l’école.
De plus, certaines familles refusent de
faire scolariser leurs filles de peur de les rendre moins dépendantes, donc moins
soumises. En effet, on les destine au mariage dès leur plus jeune âge (parfois
à 7 ans) et elles doivent assurer les tâches quotidiennes : aller chercher
de l’eau, du bois, se rendre au marché, etc. Dès qu’elles ont reçu une
éducation, de plus en plus de jeunes filles fuient le mariage forcé.
Dans notre région, une association, Yennega, œuvre pour la formation et l’éducation de jeunes filles burkinabé. Pour toute information, consultez leur site :
A l’école primaire, les effectifs varient entre 90 et 120 élèves par classe.
Après l’école primaire, peu d’enfants
vont au collège ou dans les établissements professionnels : il y en a peu,
ils sont souvent éloignés, et il est difficile et coûteux de trouver un
hébergement sur place.
Notre association SAVOIRS AU BURKINA
parraine une école primaire à Tambaga. Pour en savoir plus, faites votre
choix :
En savoir plus sur
l’école que nous parrainons à Tambaga
En savoir
plus sur le fonctionnement de l’association SAVOIRS AU BURKINA
Il est très chaleureux ! La phrase « bonne arrivée, soyez les bienvenus » est courante. On nous offre l’eau de bienvenue. L’eau étant rare, vous en offrir est une marque de considération. Certains villages n’ont pas de puits. Les femmes vont parfois chercher l’eau à plusieurs kilomètres dans des récipients qu’elles portent sur leur tête. Les forages coûtent très chers, ils nécessitent de creuser parfois jusqu’à 80m, sans être sûr rencontrer une nappe phréatique…
A Tambaga, village dont nous parrainons une école, l’eau ne manque pas car dans la falaise une source permet d’alimenter tout le village.
l’eau de bienvenue offerte dans la calebasse
un puits le
transport de l’eau
En ville, la vie est semblable à celle d’une ville européenne.
Les rues grouillent de monde : c’est le paradis des deux roues. Aux heures de pointe les cyclomoteurs dégagent une telle fumée que la pollution devient insupportable.
De nombreux marchands ambulants vous proposent toutes sortes d’objets (lunettes de soleil, téléphones portables, cartes téléphoniques…). On trouve de tout et n’importe quoi !
Les constructions sont en général en dur mais il n’y a pas beaucoup de gros immeubles. Seuls les bâtiments officiels, administratifs, les banques et quelques hôtels possèdent plusieurs étages.
Il y a des écoles, des lycées, un hôpital (qui manque de moyens et de médicaments). C’est la seule ville possédant un aéroport.
Ce qui est inquiétant, ce sont les jeunes, qui, venus des campagnes sans qualification, errent dans les rues à la recherche d’un hypothétique travail. Que vont-ils devenir ?
A la campagne le contraste est saisissant.
N’ayant en général pas de courant électrique, les gens sont tributaires de la lumière solaire. On se lève à l’aube et on se couche lorsque la nuit tombe. Etant proche de l’équateur, les jours et les nuits sont sensiblement d’égale durée.
Chaque famille habite dans une concession constituée de cases en terre couvertes de paille. Il y a une case pour le mari, une case pour chaque femme en cas de polygamie, et une case pour les enfants. Les animaux errent autour de la concession. Les familles disposent d’une certaine surface, octroyée par le chef, ce qui explique la grande dispersion de l’habitat.
à l’intérieur d’une concession
un chef de village
Les traditions se perpétuent depuis des siècles, les habitudes et les coutumes se transmettent de génération en génération. Pour nous Européens, on croit vivre parfois au Moyen-Âge, du moins en ce qui concerne l’élevage et les travaux des champs.
Les hommes s’occupent des constructions et des cultures. Les femmes élèvent leurs enfants, cuisinent, vont chercher du bois pour la cuisson des aliments.
On cultive le mil, le millet, le sorgho et dans les endroits humides le coton. Le travail se fait à la main ou avec des ânes pour les moins pauvres. Les rendements sont médiocres, les années de famine sont courantes (sécheresse, invasion d’insectes…). Malgré cela, le sourire, la convivialité sont de rigueur. Quelle leçon d’humilité à méditer !
le
transport du bois pour la cuisson des aliments la cuisine .
un âne, précieuse aide le grenier
à mil, surélevé par crainte des animaux.
un papayer
la
culture des pastèques
les choux
la récolte et le transport du coton
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